Alors c'est parti pour vous parler de ces quatre thrillers lus récemment, qui ne l'ont pas fait avec moi !
LE JEU DU CHUCHOTEUR - DONATO CARRISI
Calmann-Lévy / 378 pages / Sortie le 2 octobre 2019
Un homme tatoué utilise le succès d'un nouveau jeu vidéo nommé Deux pour manipuler à distance les joueurs, en les poussant à libérer leurs pulsions. Lorsqu'un père de famille assassine sa femme et ses enfants sans aucune raison, l'enquêtrice Mila Vasquez décide de s'inscrire à Deux pour comprendre les mécanismes de ce crime, avant d'être traquée par le mystérieux manipulateur.
Je suis une grande fan de Donato Carrisi et surtout de sa saga du Chuchoteur. Celui de l'année dernière, l'Egarée, avait été un immense coup de cœur ; autant dire que celui-ci n'a rien à voir. Il ne m'a pas déplu, j'ai passé un bon moment, mais ma déception fut grande par rapport à ce que Carrisi avait proposé auparavant. Ici, un nouveau chuchoteur est de retour et sévit dans un monde virtuel où il pousse les joueurs à la violence. J'ai eu du mal à visualiser ce monde virtuel et surtout je n'ai pas trouvé ça crédible ou réaliste ; sur le papier, ça aurait pu, mais là ça ne l'a pas du tout fait. Par contre, j'ai adoré l'histoire autour de Mila où les références sont nombreuses par rapport au premier volet du Chuchoteur. Mais globalement, c'est une histoire qui a manqué de crédibilité pour moi.
Plon / 343 pages / Sortie le 26 septembre 2019
Il suffit de trente secondes pour qu'une vie tourne au cauchemar.
Un enfant disparaît dans un centre commercial de Madrid le 24 décembre.
Même lieu et même mode opératoire qu'une ancienne affaire, l'enlèvement de Nicolás Acosta deux ans plus tôt. Et si tout recommençait ?
L'inspectrice Ana Arén, qui a failli lors de cette précédente enquête, se lance à corps perdu pour retrouver ce petit garçon. Mais certains journalistes viennent contrarier son enquête, avides de scoops et d'audience.
Les fausses pistes s'enchaînent, les rumeurs enflent et les politiques s'en mêlent. La ville tremble devant la menace d'un tueur en série. La reporter Inés Grau, proche d'Ana, couvre l'affaire mais la pression est telle qu'elle est prête à tout pour une révélation, quitte à trahir son amie et mettre en danger sa famille.
Alors que la vérité est sur le point d'éclater, l'inspectrice se retrouve face à une effroyable réalité qui pourrait la consumer.
Un enfant disparaît dans un centre commercial de Madrid le 24 décembre.
Même lieu et même mode opératoire qu'une ancienne affaire, l'enlèvement de Nicolás Acosta deux ans plus tôt. Et si tout recommençait ?
L'inspectrice Ana Arén, qui a failli lors de cette précédente enquête, se lance à corps perdu pour retrouver ce petit garçon. Mais certains journalistes viennent contrarier son enquête, avides de scoops et d'audience.
Les fausses pistes s'enchaînent, les rumeurs enflent et les politiques s'en mêlent. La ville tremble devant la menace d'un tueur en série. La reporter Inés Grau, proche d'Ana, couvre l'affaire mais la pression est telle qu'elle est prête à tout pour une révélation, quitte à trahir son amie et mettre en danger sa famille.
Alors que la vérité est sur le point d'éclater, l'inspectrice se retrouve face à une effroyable réalité qui pourrait la consumer.
J'avais entendu énormément de bien de Je ne suis pas un monstre, du coup j'ai peut-être placée la barre trop haute... Ça ne l'a pas du tout fait. Là aussi, c'était agréable à lire, mais je n'ai pas compris pourquoi l'autrice a construit son histoire de cette manière, et surtout : la fin est totalement abradabrantesque ! J'ai eu envie de dire "tout ça pour ça" tellement elle m'a déçue. Tout manque de cohérence, tout ce qui me vient en tête quand je repense à cette histoire c'est des "comme par hasard !". Pour la crédibilité on repassera... Pourtant, d'habitude cela ne me gène pas du tout, mais là je m'attendais tellement à lire LE livre avec disparition d'enfant de l'année que ma déception a été énorme... Dommage.
UN AUTRE JOUR - VALENTIN MUSSO
Seuil / 320 pages / Sortie le 7 novembre 2019
Que peut-on encore perdre quand la vie vous arrache le seul être
que vous avez jamais aimé ?
Adam Chapman, architecte de 41 ans, a tout pour être heureux. Il vit depuis huit ans un amour sans nuages avec sa femme Claire. Mais, un matin, un coup de téléphone vient lui annoncer l'inimaginable. Alors qu'elle passait le week-end dans la maison de campagne de ses parents, Claire a été assassinée en lisière d'un bois. En quelques secondes, l'existence d'Adam vole en éclats. Mais ce qui pourrait être une fin n'est qu'un début. Car Adam n'a aucune conscience de la véritable tragédie qui a commencé à se jouer. Dès le lendemain de la mort de Claire, il va découvrir qu'il existe pire que de perdre ce que l'on a de plus cher au monde : le perdre une seconde fois...
que vous avez jamais aimé ?
Adam Chapman, architecte de 41 ans, a tout pour être heureux. Il vit depuis huit ans un amour sans nuages avec sa femme Claire. Mais, un matin, un coup de téléphone vient lui annoncer l'inimaginable. Alors qu'elle passait le week-end dans la maison de campagne de ses parents, Claire a été assassinée en lisière d'un bois. En quelques secondes, l'existence d'Adam vole en éclats. Mais ce qui pourrait être une fin n'est qu'un début. Car Adam n'a aucune conscience de la véritable tragédie qui a commencé à se jouer. Dès le lendemain de la mort de Claire, il va découvrir qu'il existe pire que de perdre ce que l'on a de plus cher au monde : le perdre une seconde fois...
Valentin Musso. Déjà, si vous ne connaissez pas le frère du célèbre Guillaume, vous ratez quelque chose ! Une vraie famille est un roman excellent, son style est super efficace. Et rien à voir avec son frère. Quand au boulot on me demande conseil pour un bon thriller et que là, quand je demande quels auteurs la personne aime et qu'on me sort Guillaume Musso, j'ai des relents. Mais bref, là n'est pas le sujet et évidemment je ne critique pas ceux qui apprécient les livres de Guillaume... je dis juste que Valentin quant à lui, c'est du vrai thriller. BREF.
Pourtant, avec sa nouveauté de cette année, Un autre jour, ça n'a pas été le même succès avec moi. Là en plus de ne pas avoir aimé, cette lecture a limite été un calvaire... Qu'est-ce que c'était long ! Je me suis ennuyé pendant toute ma lecture. Je ne me suis pas attaché au personnage principal et la seule chose qui me faisait tenir c'est que je voulais savoir "pourquoi". Dommage, parce que le dénouement était assez original pour une histoire de départ plutôt classique ! Mais une fin ne rattrape pas 300 pages...
CE QUE TU AS FAIT DE MOI - KARINE GIEBEL
Belfond / 552 pages / Sortie le 21 novembre 2019
"On se croit solide et fort, on se croit à l’abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n’y tombera. Pourtant, il suffit d’un seul faux pas. Et c’est l’interminable chute.
Aujourd’hui encore, je suis incapable d’expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j'avais plongé seul..."
Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?
"Si nous résistons à cette passion, elle nous achèvera l’un après l’autre, sans aucune pitié."
Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?
"Si nous ne cédons pas à cette passion, elle fera de nous des ombres gelées d’effroi et de solitude.
Si nous avons peur des flammes, nous succomberons à un hiver sans fin."
Aujourd’hui encore, je suis incapable d’expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j'avais plongé seul..."
Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?
"Si nous résistons à cette passion, elle nous achèvera l’un après l’autre, sans aucune pitié."
Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?
"Si nous ne cédons pas à cette passion, elle fera de nous des ombres gelées d’effroi et de solitude.
Si nous avons peur des flammes, nous succomberons à un hiver sans fin."
AH le fameux Giebel 2019 ! Pour ce thriller, il y a deux team : ceux qui adorent, ceux qui détestent. Je fais parti de la deuxième, évidemment. Mes arguments seront donc les mêmes que ceux qui ont détesté et je résumerai simplement avec un mot : gênance. Tout se passait pourtant bien au départ, le style Giebel est efficace et m'a attrapé dés les premières pages, mais tout a basculé une centaine de pages plus loin. Je sais qu'on est dans une fiction, mais pour moi voir cette femme ne pas savoir si elle avait aimé ou non s'être fait violer, c'était inconcevable. Mais surtout, je me suis sentie tellement gênée à la lecture de ces mots, à voir cette femme être violentée physiquement et moralement et pourtant quand même apprécier la situation... Non, je ne peux pas aimer un tel roman ; fiction ou non, thriller psychologique ou non.
Mais c'est intéressant de voir que les avis peuvent totalement être opposés d'un lecteur à un autre. J'ai pu en discuter avec ma collègue ou une cliente très fans de Giebel, qui ont adoré car pour elles l'autrice a vraiment su montrer toute l'emprise qu'a pu avoir cet homme sur cet femme et comment cette addiction les aura détruits tous les deux. Pour moi, ce fut donc une lecture très malaisante que j'ai pourtant lu très vite car Giebel sait rendre ses textes addictifs.
J'avais adoré le Chuchoteur, bien aimé L'Écorchée et depuis, je n'ai pas continué à suivre Mila dans ses enquêtes mais ton avis mitigé m'intrigue. Je vais sûrement lire prochainement L'Égarée.
RépondreSupprimerPour Ce que tu as fait de moi, j'ai exactement le même avis. Moi qui suis habituellement fan de ce qu'écrit Karine Giebel, là ça ne l'a pas fait du tout. Je ne vois pas comment on peu appeler cette relation de l'amour ou même de la passion, c'est tout bonnement une obsession ravageuse, de la folie. Et l'ambiguïté autour des sentiments de Laeticia ne m'a pas du tout plu. J'ai trouvé que c'était mal fait, trop dans la surenchère de violence et de malaise pour faire réaliste en plus.